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Fellows en action

Nous avons besoin de l’intendance technologique pour nous aider à réaliser la promesse de l’IA

By Fellows en action

Par Mark Abbott & Martin Ryan

L’intelligence artificielle (IA) est une frontière captivante qui suscite un immense enthousiasme et promet beaucoup. C’est un domaine où les machines apprennent, s’adaptent et innovent, transformant les industries et améliorant notre vie quotidienne.

Des voitures autonomes aux diagnostics médicaux avancés en passant par le traitement du langage naturel, l’IA ouvre de nouveaux horizons de possibilités, résolvant des problèmes complexes et stimulant l’innovation à un rythme sans précédent. Au fur et à mesure que la technologie de l’IA évolue, elle possède un potentiel infini pour révolutionner notre façon de travailler, de communiquer et d’interagir les uns avec les autres et avec le monde qui nous entoure.

Mais alors que nous cherchons à exploiter le potentiel de l’IA et d’autres technologies transformatrices, nous devons nous assurer de les concevoir et de les mettre en œuvre de manière réfléchie, inclusive, durable et responsable.

Réaliser cette vision n’est pas seulement un défi réglementaire, c’est un défi humain et culturel. Cela signifie que nous aurons besoin de nouvelles infrastructures sociales pour nous aider à gérer les tensions inhérentes créées par ces technologies puissantes et déjà omniprésentes.

La division économique entre les zones urbaines et rurales du Canada constitue une menace pour notre pays

By Fellows en action

Par Scott Stirrett

Dans The Hunger Games de Suzanne Collins, une division nette existe entre l’opulence du Capitole et les districts en difficulté, dépeignant vivement un monde rempli de disparités économiques et politiques. Cette métaphore est un avertissement pour le Canada, où un fossé économique croissant entre les zones urbaines et rurales précipite des divisions profondes.

Au cours de la dernière décennie, les plus grandes zones métropolitaines du Canada – Montréal, Toronto, Vancouver, Ottawa-Gatineau, Calgary et Edmonton – sont devenues de plus en plus prospères. Bien que ces régions abritent 47 % de la population canadienne, elles ont créé environ les trois quarts de tous les nouveaux emplois entre 2016 et 2020. En contraste frappant, certaines communautés rurales et éloignées n’ont pas retrouvé l’emploi perdu lors de la récession mondiale de 2008-2009. Cette disparité économique est plus qu’une statistique; c’est un catalyseur pour un fossé politique croissant, menaçant le tissu de notre pays.

Les habitants des zones rurales, qui souvent font face à des opportunités limitées, peuvent se sentir négligés par les décideurs politiques des centres urbains. Cela conduit parfois à de la frustration et de la colère, contribuant à une polarisation politique accrue.

Les divisions politiques actuelles au Canada sont largement basées sur la fracture rurale-urbaine. Lors des élections fédérales canadiennes de 2019, la densité de population médiane des 157 circonscriptions libérales était plus de 38 fois supérieure à celle des 121 circonscriptions conservatrices. Des recherches menées par des professeurs de l’Université de Calgary et de l’Université Western ont montré qu’il y a « des preuves claires que les Canadiens vivent actuellement la plus profonde division rurale-urbaine dans le soutien aux principaux partis politiques de l’histoire du pays. »