Jennifer DeCoste

Life.School.House

Dartmouth, Nova Scotia

Jennifer DeCoste

Secteur d'Impact

Droits de l'Homme & Égalité

Éducation

Engagement Citoyen

Santé & Bien-Être

RENFORCER LES COMPÉTENCES ET LA COLLECTIVITÉ

Le défi : L’isolement social pose un risque réel et croissant au bien-être des Canadiens. Nous sommes de plus en plus nombreux à vivre seuls, tandis que les occasions de rassemblement communautaire en établissement diminuent constamment. Au Canada atlantique, l’augmentation bienvenue de l’immigration pose également des défis aux nouveaux arrivants, qui ne connaissent peut-être personne dans leur collectivité d’adoption et qui ont des moyens financiers limités pour socialiser.

La solution : Le projet Life.School.House (LSH) de Jennifer DeCoste est un modèle qui rassemble les apprenants dans des espaces sûrs pour non seulement acquérir de nouvelles compétences, mais aussi établir des liens et renforcer les collectivités. Seule école populaire fondée sur le troc connue au monde, LSH compte sur un réseau d’hôtes formés à l’animation, au dialogue inclusif et aux premiers soins en santé mentale. Le modèle fondé sur le troc élimine les obstacles financiers à la participation.

En rassemblant des voisins pour qu’ils apprennent les uns des autres, LSH renforce la collectivité, les liens et la résilience.

Près de 90 % des participants à LSH déclarent être plus heureux et plus créatifs, et avoir un plus grand sentiment d’appartenance à la collectivité; les trois quarts disent avoir rencontré de nouvelles personnes et s’être faits de vrais amis.

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Emprunter plus qu’un peu de sucre à ses voisins

En créant Life.School.House, Jennifer DeCoste s’est appuyée sur notre soif profonde de compagnie. LSH utilise des ateliers communautaires fondés sur le troc comme moyen de réduire l’isolement social et de renforcer les citoyens et les quartiers.
Des ateliers fondés sur le troc qui renforce la collectivité
Au cours d’un après-midi de fin de semaine dans une résidence confortable d’Halifax, un groupe de voisins s’est réuni dans le cadre d’un atelier de LSH pour apprendre à faire du kimchee. Ou à élever des volailles dans leur jardin. Ou à tricoter, fabriquer du savon, maîtriser la menuiserie de base, élever des abeilles, ou jouer à la géocachette. Les compétences abordées varient, mais l’objectif général de chaque atelier est le même : réunir des voisins pour bâtir des collectivités plus fortes et plus résilientes.

Depuis son lancement en 2018, LSH a offert plus de 350 séances, dont la plupart sont offertes dans les minutes qui suivent leur publication en ligne. Ce qui est intéressant, selon Jennifer DeCoste, c’est que la plupart des participants se joignent aux cours surtout parce qu’ils recherchent de la compagnie : « Le sujet est secondaire. »

Jennifer, la force motrice de LSH, a lancé l’idée d’ateliers de partage de compétences comme moyen de favoriser les liens dans sa collectivité d’adoption au Canada atlantique. Compte tenu des taux élevés d’émigration provinciale et du nombre croissant d’immigrants qui n’ont pas de liens avec leur nouvelle collectivité, les résidents des Maritimes sont particulièrement vulnérables à l’isolement social, ce que Jennifer a vivement ressenti lorsqu’elle a déménagé dans un nouveau quartier en 2017. L’année suivante, elle a ouvert sa maison pour y tenir plus de 50 ateliers afin de favoriser les liens entre les quartiers et de jeter des ponts entre les différences.

Ce qui distingue les ateliers de LSH, ce sont leurs organisateurs. À ce jour, plus d’une dizaine de membres de la collectivité néo-écossaise ont reçu une formation sur les compétences qui appuient leur leadership communautaire. Ils ont ensuite répandu ces compétences auprès de leurs voisins. Les organisateurs proposent leur maison, leur studio, leur grange ou leur jardin pour y tenir gratuitement des ateliers. Il s’agit de carrefours où les membres de la collectivité se réunissent pour apprendre des animateurs d’ateliers, des pairs ayant des compétences et des connaissances à partager. Plus important encore, il n’y a aucun échange d’argent : les participants rémunèrent les animateurs exclusivement au moyen de cadeaux et d’articles de troc. Selon Jennifer, le modèle élimine les obstacles financiers qui empêchent la participation. « Ce modèle crée un environnement où chacun a quelque chose de précieux à apporter, où chacun sait qu’il lui suffit d’être lui-même, qu’il est suffisant en soi pour faire partie de la collectivité. »

En ouvrant leur porte à des inconnus, les organisateurs font preuve d’une confiance véritable qui se transmet à la collectivité. Et cela paraît : les collectivités qui participent aux ateliers de LSH rapportent un plus grand sentiment de connexion et de résilience. Près de 90 % des participants déclarent être plus heureux et plus créatifs, et avoir un plus grand sentiment d’appartenance à la collectivité; les trois quarts disent avoir rencontré de nouvelles personnes et s’être faits de vrais amis.

Au Canada et à l’étranger, Jennifer s’associe à des réseaux aux vues similaires pour faire croître LSH, qui a pris de l’expansion en Nouvelle-Écosse et qui s’étend partout au pays. Le projet Life.School.House collabore aussi avec de nouveaux partenaires aux États-Unis, au Danemark et au Mexique. Jennifer, en s’associant à Ashoka, souhaite proposer le modèle de Life.School.House au monde entier et tisser des collectivités résilientes et solidaires, un atelier à la fois.

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